L'année suivante Mme Valle devenait Vice-Présidente. Les statuts furent déposés en Sous-préfecture d'Arles le 20 octobre et la déclaration paraissait au Journal Officiel le 11 novembre 1987. Il s'agissait donc de nous trouver une jumelle. C'est alors que les difficultés commencèrent. Nous nous aperçûmes très vite que l'Angleterre était saturée en jumelages. La prééminence de la langue anglaise faisait que toute l'Europe cherchait des associations avec des villes anglaises. Nous ne trouvâmes que des grosses banlieues de Londres ou des villes à notre taille mais situées au fin fond de 1'Irlande ou dans l'extrême nord écossais. L'éloignement en aurait rendu tout échange extrêmement difficile.
Alors que nous désespérions M. Therras fut délégué par M. Vulpian pour le représenter à un congrès sur I'environnement à Stuttgart en Allemagne. A cette occasion M. Therras devait nouer des contacts avec des maires de la région et rapidement I'un d'entre eux se montra intéressé. Il s'agissait d'une agglomération de la même importance que Saint-Martin située à proximité de Stuttgart au Land du Baden-Württemberg, "Markgröningen". Le Conseil d'Administration décidait alors d'abandonner la piste anglaise pour se consacrer à la possibilité allemande. Markgröningen possédait de nombreux atouts. Relative proximité, Markgröningen est moins éloignée de St Martin que Lille, Dunkerque ou Brest, ville de même importance (12 000 habitants), et surtout une tradition très ancienne de 1'élevage du mouton.
La grande fête annuelle de Markgröningen n'était-elle pas le Schäferlauf ou "Course des Bergers" ? Des courriers s'échangèrent et des visites réciproques s'organisèrent. Les débuts furent prudents. Une délégation officielle du Club de Jumelage se rendait à Markgröningen et était reçue avec beaucoup de chaleur par le maire M. Vogel. En retour ce fut la presque totalité du Conseil Municipal de Markgröningen qui nous rendit visite au printemps 1989. Les délégués étaient reçus solennellement en Mairie par M. Vulpian. A la suite de ces deux visites les deux parties décidèrent alors d'unir leurs destins.
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